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Re: ...
Eleanor vit l'homme s'éffondrer à ses pieds, elle fut prise de panique et le mit derrière les rosiers.
"Ne bougez pas je reviens vous chercher."
Elle se hâta de rentrer dans la maison des Redfields, s'excusant et pretextant une migraine, elle prit congé de la soirée. Elle sortit du domaine et partit à son manoir le plus vite qu'elle pouvait, elle frappa à la porte de James qui ne dormait pas encore, il ouvrit la porte et Eleanor lui expliqua prestement la situation, elle lui ordonna d'aller chercher le cheval et d'apporter un mot au dispensaire. Rawen sortit de sa chambre et la vampire lui demanda de préparer une chambre et de quoi soigner des blessures graves. Elle se changea rapidement et repartit chercher Lord Greytercel.
Quelques minutes après elle était sauta le mur et s'agenouilla près de l'homme bléssé, elle le prit dans ses bras et sauta à nouveau le mur, elle se posta près du cheval de l'homme en attendant que James arrive. Il ne fut pas long à venir, il regarda sa maîtresse et lui sourit avant de repartir au manoir avec le cheval de Lord Greytercel. Eleanor enchaîna une course effrénée jusqu'au manoir, elle entendait les faibles battements du coeur de l'hmme et sentait son sang, l'odeur envahie ses narines comme un appel à la mort mais elle ne pouvait pas tuer un homme de cette façon. Elle était torturée mais continua sa course folle, elle arriva au manoir dans un état de fureur telle que même Rawen qui l'attendait n'osa pas lui demander qui était l'homme, elle se contenta de hocher la tête et la vampire comprit que tout était prêt pour accueillir le bléssé. Eleanor grimpa les marches jusqu'à la chambre, Rawen sur ses pas, elle aida la vampire à déshabiller l'homme, quand le sang de la blessure apparut la vampire se mit à trembler. Rawen s'inquièta aussitôt de voir sa maîtresse dans cet état mais la femme lui fit un signe la tête rassurant.
Rawen remit des bûches dans la cheminée pour augmenter la chaleur considérablement, les deux femmes nettoyaient l'homme et disposaient de grosses couvertures jusqu'à ses hanches.
"Sors Rawen, tu ne dois pas voir cela" tonna Eleanor
La jeune fille s'exécuta et Eleanor ferma la porte à clé, elle se pencha sur l'homme qui était brûlant de fièvre et qui délirait dans son sommeil. Elle le regardait et se demanda si elle n'allait pas faire une terrible erreur, si ce qu'elle allait faire ne le tuerai pas...« je ne veux pas partir ainsi, je vous en prie… » lui avait il dit avant de tomber au sol. Elle s'approcha de son oreille et lui souffla...
"Si vous devez mourir cela sera par ma main Monsieur."
Elle ferma les yeux et planta ses canines dans la blessures de l'homme, il se tordit de douleur mais elle le maintenait fermement sur le lit, elle ne le changerait pas en abomination comme elle mais sa morsure se refermerai très vite et il ne perdrait plus de sang. Les canines se plantèrent dans une chair ferme et douce, la vampire fit attention de ne pas les plonger trop profondement dans l'épaule, le sang de l'homme se mélangeait à la salive de la femme, elle était envahit d'un bien être au contact du sang, un tourbillon de plaisir la transporta dangeureusement vers l'extase de la mort, elle se ressaisie un peu pour ne pas perdre le contrôle de son appétit. Elle le lâcha doucement, balançant sa tête en arrière, elle ferma les yeux si fort pour ne pas replonger dans l'épaule de l'homme, sa gorge brûlait de désir de goûter encore et encore ce sang, elle s'éloigna du lit pour ne être tenter par ses plus bas instincts meurtriers. Eleanor ouvrit la porte, Rawen était derrière attendant les ordres de sa maîtresse, elle entra quand la vampire ne lui barrait plus le passage.
"Il faut lui refaire un bandage à l'épaule et faire tomber la fièvre" dit-elle à Rawen.
Rawen acquiessa et partie en cuisine chercher du miel et du lait, elle posa le tout sur la table de la chambre près du miroir, elle fit le bandage ajoutant un onguent cicatrisant et désinfectant. La jeune fille fit chauffer un peu de lait et y plongea une généreuse cuillère de miel, elle approcha de l'homme et le fit boire doucement.
Eleanor resta à veiller la nuit près de l'homme et demanda à Rawen d'aller se reposer après l'avoir remerciée de son aide. La jeune fille sourit à sa maîtresse et partit dans ses appartements. La vampire essuya le front de l'homme et le força à boire pour ne pas qu'il se déshydrate avec la transpiration. Elle s'occupait de lui comme elle s'était occupée d'un enfant. Lorsqu'elle finissait les soins elle se mettait dans un coin obscure de la pièce pour surveiller, un verre de cognac dans la main, elle faisait tourner le liquide doré dans le verre attendant la mort ou la guérisson de l'homme. Le souvenir récent du sang la hantait, ce sang était si doux qu'elle aurait voulu le boire éternellement, elle n'aurait jamais assez de ce liquide qui parcourait ce corps, elle serra les dents en fermant les yeux afin d'oublier cette sensation. Elle consomma le cognac d'un trait pour faire disparaitre le goût du sang.
L'aube pointait déjà et l'homme dormait paisiblement depuis une bonne heure déjà, il était pâle comme un linge. Il se mit à gémir et à bouger, il ouvrit enfin les yeux, il regardait le plafond se demandant sûrement ou il était.
"Ne bougez pas Monsieur, vous êtes encore faible et fièvreux." dit elle d'un ton assuré.
"Ne bougez pas je reviens vous chercher."
Elle se hâta de rentrer dans la maison des Redfields, s'excusant et pretextant une migraine, elle prit congé de la soirée. Elle sortit du domaine et partit à son manoir le plus vite qu'elle pouvait, elle frappa à la porte de James qui ne dormait pas encore, il ouvrit la porte et Eleanor lui expliqua prestement la situation, elle lui ordonna d'aller chercher le cheval et d'apporter un mot au dispensaire. Rawen sortit de sa chambre et la vampire lui demanda de préparer une chambre et de quoi soigner des blessures graves. Elle se changea rapidement et repartit chercher Lord Greytercel.
Quelques minutes après elle était sauta le mur et s'agenouilla près de l'homme bléssé, elle le prit dans ses bras et sauta à nouveau le mur, elle se posta près du cheval de l'homme en attendant que James arrive. Il ne fut pas long à venir, il regarda sa maîtresse et lui sourit avant de repartir au manoir avec le cheval de Lord Greytercel. Eleanor enchaîna une course effrénée jusqu'au manoir, elle entendait les faibles battements du coeur de l'hmme et sentait son sang, l'odeur envahie ses narines comme un appel à la mort mais elle ne pouvait pas tuer un homme de cette façon. Elle était torturée mais continua sa course folle, elle arriva au manoir dans un état de fureur telle que même Rawen qui l'attendait n'osa pas lui demander qui était l'homme, elle se contenta de hocher la tête et la vampire comprit que tout était prêt pour accueillir le bléssé. Eleanor grimpa les marches jusqu'à la chambre, Rawen sur ses pas, elle aida la vampire à déshabiller l'homme, quand le sang de la blessure apparut la vampire se mit à trembler. Rawen s'inquièta aussitôt de voir sa maîtresse dans cet état mais la femme lui fit un signe la tête rassurant.
Rawen remit des bûches dans la cheminée pour augmenter la chaleur considérablement, les deux femmes nettoyaient l'homme et disposaient de grosses couvertures jusqu'à ses hanches.
"Sors Rawen, tu ne dois pas voir cela" tonna Eleanor
La jeune fille s'exécuta et Eleanor ferma la porte à clé, elle se pencha sur l'homme qui était brûlant de fièvre et qui délirait dans son sommeil. Elle le regardait et se demanda si elle n'allait pas faire une terrible erreur, si ce qu'elle allait faire ne le tuerai pas...« je ne veux pas partir ainsi, je vous en prie… » lui avait il dit avant de tomber au sol. Elle s'approcha de son oreille et lui souffla...
"Si vous devez mourir cela sera par ma main Monsieur."
Elle ferma les yeux et planta ses canines dans la blessures de l'homme, il se tordit de douleur mais elle le maintenait fermement sur le lit, elle ne le changerait pas en abomination comme elle mais sa morsure se refermerai très vite et il ne perdrait plus de sang. Les canines se plantèrent dans une chair ferme et douce, la vampire fit attention de ne pas les plonger trop profondement dans l'épaule, le sang de l'homme se mélangeait à la salive de la femme, elle était envahit d'un bien être au contact du sang, un tourbillon de plaisir la transporta dangeureusement vers l'extase de la mort, elle se ressaisie un peu pour ne pas perdre le contrôle de son appétit. Elle le lâcha doucement, balançant sa tête en arrière, elle ferma les yeux si fort pour ne pas replonger dans l'épaule de l'homme, sa gorge brûlait de désir de goûter encore et encore ce sang, elle s'éloigna du lit pour ne être tenter par ses plus bas instincts meurtriers. Eleanor ouvrit la porte, Rawen était derrière attendant les ordres de sa maîtresse, elle entra quand la vampire ne lui barrait plus le passage.
"Il faut lui refaire un bandage à l'épaule et faire tomber la fièvre" dit-elle à Rawen.
Rawen acquiessa et partie en cuisine chercher du miel et du lait, elle posa le tout sur la table de la chambre près du miroir, elle fit le bandage ajoutant un onguent cicatrisant et désinfectant. La jeune fille fit chauffer un peu de lait et y plongea une généreuse cuillère de miel, elle approcha de l'homme et le fit boire doucement.
Eleanor resta à veiller la nuit près de l'homme et demanda à Rawen d'aller se reposer après l'avoir remerciée de son aide. La jeune fille sourit à sa maîtresse et partit dans ses appartements. La vampire essuya le front de l'homme et le força à boire pour ne pas qu'il se déshydrate avec la transpiration. Elle s'occupait de lui comme elle s'était occupée d'un enfant. Lorsqu'elle finissait les soins elle se mettait dans un coin obscure de la pièce pour surveiller, un verre de cognac dans la main, elle faisait tourner le liquide doré dans le verre attendant la mort ou la guérisson de l'homme. Le souvenir récent du sang la hantait, ce sang était si doux qu'elle aurait voulu le boire éternellement, elle n'aurait jamais assez de ce liquide qui parcourait ce corps, elle serra les dents en fermant les yeux afin d'oublier cette sensation. Elle consomma le cognac d'un trait pour faire disparaitre le goût du sang.
L'aube pointait déjà et l'homme dormait paisiblement depuis une bonne heure déjà, il était pâle comme un linge. Il se mit à gémir et à bouger, il ouvrit enfin les yeux, il regardait le plafond se demandant sûrement ou il était.
"Ne bougez pas Monsieur, vous êtes encore faible et fièvreux." dit elle d'un ton assuré.
Hecate666- Messages : 121
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Furtifspas- Messages : 127
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: ...
Eleanor étouffa un rire devant la gêne de cet homme qui semblait perdu, elle n'avait pas quitté son chevet, elle avait surveiller l'apparition de l'ange de la mort se penchant sur cet homme si jeune et pourtant si fragile mais il ne vint pas.
Elle écouta l'esprit de l'homme et emit un sourire franc, elle allait lui parler lorsque qu'elle le vit se cacher devant elle ce qui la fit une fois de plus rire.
"Ne vous inquiètez pas Monsieur, nous avons prévenu le père Wilfried de votre séjour ici, il vous sait entre de bonnes mains" dit elle
Il ne semblait pas réagir aux paroles de la femme, il cherchait ou se cacher, ou cacher sa nudité...
"Rawen ma femme de chambre et moi même vous avons déshabillé afin de vous soigner de vos blessures, évitez toute fois de bouger trop brusquement, dans deux ou trois jours vos blessures ne seront qu'un sombre souvenir.
James! Rawen!" s'écria t-elle
Les deux serviteurs entrèrent dans la chambre, ils s'inclinèrent devant Eleanor et devant Lord Greytercel. Ils affichaient une mine aimable et détendue, ils connaissaient bien leur maîtresse et savaient qu'elle aurait les mots justes ...
"Rawen, veux tu faire préparer un petit déjeuner à Lord Greytercel, précise à la cuisinière que c'est pour lui, elle sait nourrir un homme puis fais nettoyer la chambre et changer les draps du lit, je ne crois pas qu'ils supporteront une autre nuit." dit elle en souriant et en jetant un regard narquois à Lord Greytercel
"James, fais réparer la fenêtre et dit à Esphlte de ne pas être trop dure avec le petit Charly, fais parvenir au père Wilfried une lettre disant que Lord Greytercel va loger ici, il sera plus en sécurité, fais venir ses affaires et installes les ici, demande à Dobbs de venir avec son nécéssaire pour confectionner des vetêments à Lord Greytercel et à partir d'aujourd'hui tu seras à mon service et au sien, il a besoin d'un valet et tu es un homme de confiance." ajouta t-elle sans se soucier de l'homme qui la regardait donner ses recommandations.
Les deux domestiques se précipitèrent dehors, se hâtant d'exécuter les ordres. Eleanor se tourna vers Lord Greytercel et s'avança...
"Je suis Eleanor Trevalyan, vous resterez ici et y serez comme chez vous, je donnerai les instructions nécéssaires, mes domestiques sont dignes de confiances. Votre cheval est aux écuries avec les miens, il jouit des mêmes soins que mes chevaux d'élevages."
Elle passa devant l'homme et lui indiqua la salle de bain, une baignoire, une table avec un grand miroir, une tablette avec du savon et toutes sortes de choses que les hommes utilisent pour se raser de frais, une petite cheminée pour chauffer la pièce. Une autre petite porte ou s'y trouvait un secrétaire, du papier, un encrier et des plumes, un sofa et un autre petit foyer pour la chaleur.
"Ici vous trouverez la salle de bain et sur le côté un bureau privé avec un petit salon. Vous voilà installer dans vos nouveaux appartements.
Pour ce qui est de la cuisine, je vous présenterai les domestiques pour qu'ils répondent à vos besoins, vous déterminerez vos heures de repas. Je ne dîne pas aux heures habituelles mais si ma présence vous est nécéssaire, je serai présente."
Eleanor fit volte face et se dirigea vers la fenêtre, elle ouvrit les battants de la porte fenêtre et se rendit sur le balcon...
"Vous êtes côté jardin, personne ne risque de vous voir ici, le parc fait plusieurs hectares, vous pourrez vous promener à pieds ou à cheval ... à votre guise. Le domaine du Manoir de Trevalyan est vaste, le manoir se situe loin de l'entrée et à quelques miles du village voisin et de la ville."
Rawen revint avec un plateau en argent trop grand pour elle, Eleanor se rua vers elle pour l'aider à le porter et elle le déposa sur la table de la chambre, du thé, du lait, du café, du miel, des scones chauds et du pain qui sortait du four à pain, quelques tranches de bacon et du jambon rustique. Rawen salua l'homme et demanda quand elle pourrait s'occuper de la chambre, Eleanor la regarda et Rawen comprit qu'elle pourrait s'en occuper quand Lord Greytercel l'aurait décidé.
"Monsieur, votre petit dejeuner est prêt, souhaitez vous que je vous laisse afin de jouir d'un peu de tranquilité? Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas, vous êtes ici chez vous à présent." annonça Eleanor avec un ton solennel.
L'homme n'avait pas osé bouger, la douleur peut être? la peur? Eleanor ne cherchait pas à s'introduire dans ses pensées, elle aperçut juste l'homme se tourner pour lui faire face selon ses déplacements. Elle se rendit vers l'armoire et en sorti une chemise qu'elle déposa sur le lit. Elle se fixa près de la porte et attendait un semblant de réponse...La proximité de cet homme la rendait nerveuse, elle se rendit compte de sa brusquerie et se mordit la lèvre inférieure ne sachant plus quoi dire...
Elle écouta l'esprit de l'homme et emit un sourire franc, elle allait lui parler lorsque qu'elle le vit se cacher devant elle ce qui la fit une fois de plus rire.
"Ne vous inquiètez pas Monsieur, nous avons prévenu le père Wilfried de votre séjour ici, il vous sait entre de bonnes mains" dit elle
Il ne semblait pas réagir aux paroles de la femme, il cherchait ou se cacher, ou cacher sa nudité...
"Rawen ma femme de chambre et moi même vous avons déshabillé afin de vous soigner de vos blessures, évitez toute fois de bouger trop brusquement, dans deux ou trois jours vos blessures ne seront qu'un sombre souvenir.
James! Rawen!" s'écria t-elle
Les deux serviteurs entrèrent dans la chambre, ils s'inclinèrent devant Eleanor et devant Lord Greytercel. Ils affichaient une mine aimable et détendue, ils connaissaient bien leur maîtresse et savaient qu'elle aurait les mots justes ...
"Rawen, veux tu faire préparer un petit déjeuner à Lord Greytercel, précise à la cuisinière que c'est pour lui, elle sait nourrir un homme puis fais nettoyer la chambre et changer les draps du lit, je ne crois pas qu'ils supporteront une autre nuit." dit elle en souriant et en jetant un regard narquois à Lord Greytercel
"James, fais réparer la fenêtre et dit à Esphlte de ne pas être trop dure avec le petit Charly, fais parvenir au père Wilfried une lettre disant que Lord Greytercel va loger ici, il sera plus en sécurité, fais venir ses affaires et installes les ici, demande à Dobbs de venir avec son nécéssaire pour confectionner des vetêments à Lord Greytercel et à partir d'aujourd'hui tu seras à mon service et au sien, il a besoin d'un valet et tu es un homme de confiance." ajouta t-elle sans se soucier de l'homme qui la regardait donner ses recommandations.
Les deux domestiques se précipitèrent dehors, se hâtant d'exécuter les ordres. Eleanor se tourna vers Lord Greytercel et s'avança...
"Je suis Eleanor Trevalyan, vous resterez ici et y serez comme chez vous, je donnerai les instructions nécéssaires, mes domestiques sont dignes de confiances. Votre cheval est aux écuries avec les miens, il jouit des mêmes soins que mes chevaux d'élevages."
Elle passa devant l'homme et lui indiqua la salle de bain, une baignoire, une table avec un grand miroir, une tablette avec du savon et toutes sortes de choses que les hommes utilisent pour se raser de frais, une petite cheminée pour chauffer la pièce. Une autre petite porte ou s'y trouvait un secrétaire, du papier, un encrier et des plumes, un sofa et un autre petit foyer pour la chaleur.
"Ici vous trouverez la salle de bain et sur le côté un bureau privé avec un petit salon. Vous voilà installer dans vos nouveaux appartements.
Pour ce qui est de la cuisine, je vous présenterai les domestiques pour qu'ils répondent à vos besoins, vous déterminerez vos heures de repas. Je ne dîne pas aux heures habituelles mais si ma présence vous est nécéssaire, je serai présente."
Eleanor fit volte face et se dirigea vers la fenêtre, elle ouvrit les battants de la porte fenêtre et se rendit sur le balcon...
"Vous êtes côté jardin, personne ne risque de vous voir ici, le parc fait plusieurs hectares, vous pourrez vous promener à pieds ou à cheval ... à votre guise. Le domaine du Manoir de Trevalyan est vaste, le manoir se situe loin de l'entrée et à quelques miles du village voisin et de la ville."
Rawen revint avec un plateau en argent trop grand pour elle, Eleanor se rua vers elle pour l'aider à le porter et elle le déposa sur la table de la chambre, du thé, du lait, du café, du miel, des scones chauds et du pain qui sortait du four à pain, quelques tranches de bacon et du jambon rustique. Rawen salua l'homme et demanda quand elle pourrait s'occuper de la chambre, Eleanor la regarda et Rawen comprit qu'elle pourrait s'en occuper quand Lord Greytercel l'aurait décidé.
"Monsieur, votre petit dejeuner est prêt, souhaitez vous que je vous laisse afin de jouir d'un peu de tranquilité? Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas, vous êtes ici chez vous à présent." annonça Eleanor avec un ton solennel.
L'homme n'avait pas osé bouger, la douleur peut être? la peur? Eleanor ne cherchait pas à s'introduire dans ses pensées, elle aperçut juste l'homme se tourner pour lui faire face selon ses déplacements. Elle se rendit vers l'armoire et en sorti une chemise qu'elle déposa sur le lit. Elle se fixa près de la porte et attendait un semblant de réponse...La proximité de cet homme la rendait nerveuse, elle se rendit compte de sa brusquerie et se mordit la lèvre inférieure ne sachant plus quoi dire...
Hecate666- Messages : 121
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Furtifspas- Messages : 127
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Re: ...
Eleanor sortit de la chambre après avoir fait une révérence au jeune homme, elle partit vers sa chambre, elle prit un bain pour se détendre quelque peu, Rawen était présente dans la salle de bain et regardait sa maîtresse du coin de l'oeil. La vampire releva la tête et fixa sa servante, Rawen prit une longue inspiration et se lança.
"Madame, pardonnez moi mais cet homme semble vous troubler, aurait il dit ou fait une chose qui vous aurait attaché à lui?"
Eleanor souriait et souffla.
"Non ma chère, il est fragile et en danger rien de plus. Peux préparer un pantalon, une chemise et des bottes je vais aller faire une ballade, le nouveau pur sang que j'ai acheté a besoin de se défouler."
Rawen inclina la tête et se rendit dans la chambre préparer les vetêments, la vampire sortit de son bain et s'enroula dans une immense serviette, elle sècha brievement ses cheveux mais ne les noua pas, ce cheval lui donnerai sûrement du fil à retordre.
Elle s'habilla et fila aux écuries.
Son pur sang était prêt et il piaffait nerveusement, une bête comme on en voit peu, d'une beauté majestueuse, il était maintenu par deux palefreniers. D'un noir profond, des yeux nerveux et aux aguets, il soufflait de rage, son toupet touchait presque ses naseaux, son crin battait son poitrail et le crin de sa queue touchait presque ses sabots, il essayait de se libérer des palefreniers qui suaient à grosses gouttes pour le contenir.
"Lachez le." dit Eleanor en prennant la bride
Les palefreniers s'exécutèrent à contre coeur de laisser une telle bête avec une femme qui paraissait si fragile. Un de palefreniers tendit des éperons et une cravache à Eleanor, elle regarda le palefrenier d'un air mauvais et ce dernier remit les objets sur le banc.
La vampire approcha son visage de celui de l'animal et frotta sa joue contre son chanfrein, l'animal soufflait de plus en plus fort, Eleanor mit son pied à l'étrier et se hissa grâcieusement sur l'animal qui se cabra aussitôt sa maîtresse sur le dos. Les cheveux de la femme et la crinière de l'animal se confondaient, Eleanor tenait en selle, l'animal furieux se cabra de nouveau, il retomba sur ses sabots et Eleanor le caressa sur l'encolure. Après quelques ruades, l'animal se calmait doucement, il écumait et transpirait. La vampire savait que monter en amazone ne servait à rien avec ce genre d'animal, elle resterait à la mode des hommes le temps que l'animal prenne l'habitude de la sentir à son contact.
Eleanor lacha la bride et mit une impulsion dans les flancs de l'animal qui se jeta en avant, un galop frénétique, une sensation de liberté habitait le cheval comme la cavalière, cet animal était une pure merveille, ses foulées étaient energiques, puissantes et gracieuses. Ils firent le tour du manoir et se stoppèrent en voyant Lord Greytercel marcher dans le parc, Eleanor tira légèrement sur la bride et le cheval se stoppa brutalement en se cabrant de nouveau. Elle adorait sentir la puissance de la bête et son caractère indomptable.
La femme tourna la tête vers l'homme en lui souriant.
"Le parc vous plait il Lord Greytercel?"
Le cheval continuait à piaffer energiquement attendant que sa cavalière relâche la bride pour repartir dans un galop d'enfer. L'animal s'agitait de façon menaçante mais sa cavalière paraissait tout à fait à l'aise sur cet animal enragé.
"Nous pourrions faire une promenade à cheval si vous le souhaitez, mon cheval semble déborder de vitalité" dit elle en riant sur le cheval qui s'agitait de plus en plus.
"Madame, pardonnez moi mais cet homme semble vous troubler, aurait il dit ou fait une chose qui vous aurait attaché à lui?"
Eleanor souriait et souffla.
"Non ma chère, il est fragile et en danger rien de plus. Peux préparer un pantalon, une chemise et des bottes je vais aller faire une ballade, le nouveau pur sang que j'ai acheté a besoin de se défouler."
Rawen inclina la tête et se rendit dans la chambre préparer les vetêments, la vampire sortit de son bain et s'enroula dans une immense serviette, elle sècha brievement ses cheveux mais ne les noua pas, ce cheval lui donnerai sûrement du fil à retordre.
Elle s'habilla et fila aux écuries.
Son pur sang était prêt et il piaffait nerveusement, une bête comme on en voit peu, d'une beauté majestueuse, il était maintenu par deux palefreniers. D'un noir profond, des yeux nerveux et aux aguets, il soufflait de rage, son toupet touchait presque ses naseaux, son crin battait son poitrail et le crin de sa queue touchait presque ses sabots, il essayait de se libérer des palefreniers qui suaient à grosses gouttes pour le contenir.
"Lachez le." dit Eleanor en prennant la bride
Les palefreniers s'exécutèrent à contre coeur de laisser une telle bête avec une femme qui paraissait si fragile. Un de palefreniers tendit des éperons et une cravache à Eleanor, elle regarda le palefrenier d'un air mauvais et ce dernier remit les objets sur le banc.
La vampire approcha son visage de celui de l'animal et frotta sa joue contre son chanfrein, l'animal soufflait de plus en plus fort, Eleanor mit son pied à l'étrier et se hissa grâcieusement sur l'animal qui se cabra aussitôt sa maîtresse sur le dos. Les cheveux de la femme et la crinière de l'animal se confondaient, Eleanor tenait en selle, l'animal furieux se cabra de nouveau, il retomba sur ses sabots et Eleanor le caressa sur l'encolure. Après quelques ruades, l'animal se calmait doucement, il écumait et transpirait. La vampire savait que monter en amazone ne servait à rien avec ce genre d'animal, elle resterait à la mode des hommes le temps que l'animal prenne l'habitude de la sentir à son contact.
Eleanor lacha la bride et mit une impulsion dans les flancs de l'animal qui se jeta en avant, un galop frénétique, une sensation de liberté habitait le cheval comme la cavalière, cet animal était une pure merveille, ses foulées étaient energiques, puissantes et gracieuses. Ils firent le tour du manoir et se stoppèrent en voyant Lord Greytercel marcher dans le parc, Eleanor tira légèrement sur la bride et le cheval se stoppa brutalement en se cabrant de nouveau. Elle adorait sentir la puissance de la bête et son caractère indomptable.
La femme tourna la tête vers l'homme en lui souriant.
"Le parc vous plait il Lord Greytercel?"
Le cheval continuait à piaffer energiquement attendant que sa cavalière relâche la bride pour repartir dans un galop d'enfer. L'animal s'agitait de façon menaçante mais sa cavalière paraissait tout à fait à l'aise sur cet animal enragé.
"Nous pourrions faire une promenade à cheval si vous le souhaitez, mon cheval semble déborder de vitalité" dit elle en riant sur le cheval qui s'agitait de plus en plus.
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Eleanor avait laisser son cheval galoper bride abattue pour qu'il se défoule, il avait besoin d'espace pour liberer son énergie, elle lui murmura quelques mots que l'animal semblait comprendre, il répondait à toutes ses attentes et elle appréciait le fait qu'il la tolère sur son dos, elle le contena quelque peu pour ne pas laisser son compagnon se faire distancer. Il fera un magnifique étalon, si elle trouvait une belle pouliche ils feraient des beaux poulains. La vampire attendrait d'être dans son bureau pour trouver une jument pour pouliner.
Elle stoppa sa monture qui semblait plus calme mais qui trépignait toujours, elle se pencha sur son encolure pour le caresser et lui prouver un certain respect, elle s'apprêta à mettre pied à terre quand elle vit Lord Greytercel lui proposer son aide, il était bléssé et elle n'avait jamais eu ce genre de proposition, elle le regarda étonnée et curieuse de ce geste. Elle mit pied à terre et emmena sa monture boire, elle prit sur elle de ne pas attacher sa monture et le laissa brouter un peu d'herbe fraîche au gré de son envie.
Lord Greytercel était nus pieds dans l'eau, Eleanor le regardait surprise, l'eau devait être bien froide pour qu'un humain y aventure ses pieds, elle se mit sur le sol s'adossant à un petit rocher, elle croisa ses jambes tendues. Le cheval vint vers elle en continuant son inspection de l'herbe, elle tendit la main vers l'animal qui vint la renifler avec ses naseaux encore dilatés, il était méfiant. Eleanor fit jouer ses doigts sous la bouche de l'animal comme pour le chatouiller au menton, l'animal ne bougea pas et elle lui souriait avec une grande tendresse.
Du coin de l'oeil elle détaillait l'homme, il était encore faible mais il semblait se remettre, il bougeait ses orteils dans l'eau, la nature devait être aussi importante pour lui que pour elle. Il était bel homme et si elle avait été humaine elle aurait eu plaisir à être courtisée par un tel homme...dans un autre temps...dans un autre siècle. A présent elle ne pouvait qu'éconduire les prétendants, personne ne pouvait comprendre ni accepter ce qu'elle était à part James et Rawen. L'homme était très séduisant et avait un côté mystérieux qu'elle appréciait beaucoup.
D'un coup elle se demanda quelle image elle offrait à cet homme qui l'acompagnait et qui vivait à présent sous le même toit qu'elle, les cheveux emmêlés, certainement couverte de poussière rien digne d'une dame. Elle tenta de rassembler ses cheveux en une natte pour ne pas sembler trop débauchée.
"Pardonnez ma tenue Mylord mais je n'ai pas encore l'habitude d'avoir de la compagnie, je ferai plus attention à l'avenir pour ne pas que vous ayez une mauvaise opinion de moi." dit elle froidement, essayant de dissimuler une certaine honte quant à sa tenue.
L'homme souriait mais ne semblait pas plus à l'aise qu'elle de cet instant d'intimité, elle devait faire visiter le domaine à Lord Greytercel et elle entreprit de le faire de ce pas avant que la situation ne devienne trop embarassante.
"Nous pourrions faire le tour du domaine si vous le souhaitez, le verger est un peu plus haut, il n'est pas encore terminé mais nous avons déjà quelques beaux arbres fruitiers...Enfin si vous blessure n'est pas trop douloureuse." ajouta t-elle
Elle se redressa et prit la bride de son cheval.
"Les enfants des domestiques viennent souvent pêcher dans le coin, on pourra leur demander de vous faire une canne à pêche si vous voulez, ils sont très habiles de leurs mains." dit elle d'un ton dégagé.
Elle passa un des étriers par dessus la selle et monta en amazone pour ne pas faire plus inconvenante, elle se mit en selle, jambe gauche le long de l'animal et la jambe droite pliée le pied dans l'étrier rabattu, le cheval s'agita un peu mais elle le contenait avec douceur pour ne pas le brusquer. Elle se tenait encore plus droit à cause de sa posture et attendit que l'homme se rechausse.
Elle stoppa sa monture qui semblait plus calme mais qui trépignait toujours, elle se pencha sur son encolure pour le caresser et lui prouver un certain respect, elle s'apprêta à mettre pied à terre quand elle vit Lord Greytercel lui proposer son aide, il était bléssé et elle n'avait jamais eu ce genre de proposition, elle le regarda étonnée et curieuse de ce geste. Elle mit pied à terre et emmena sa monture boire, elle prit sur elle de ne pas attacher sa monture et le laissa brouter un peu d'herbe fraîche au gré de son envie.
Lord Greytercel était nus pieds dans l'eau, Eleanor le regardait surprise, l'eau devait être bien froide pour qu'un humain y aventure ses pieds, elle se mit sur le sol s'adossant à un petit rocher, elle croisa ses jambes tendues. Le cheval vint vers elle en continuant son inspection de l'herbe, elle tendit la main vers l'animal qui vint la renifler avec ses naseaux encore dilatés, il était méfiant. Eleanor fit jouer ses doigts sous la bouche de l'animal comme pour le chatouiller au menton, l'animal ne bougea pas et elle lui souriait avec une grande tendresse.
Du coin de l'oeil elle détaillait l'homme, il était encore faible mais il semblait se remettre, il bougeait ses orteils dans l'eau, la nature devait être aussi importante pour lui que pour elle. Il était bel homme et si elle avait été humaine elle aurait eu plaisir à être courtisée par un tel homme...dans un autre temps...dans un autre siècle. A présent elle ne pouvait qu'éconduire les prétendants, personne ne pouvait comprendre ni accepter ce qu'elle était à part James et Rawen. L'homme était très séduisant et avait un côté mystérieux qu'elle appréciait beaucoup.
D'un coup elle se demanda quelle image elle offrait à cet homme qui l'acompagnait et qui vivait à présent sous le même toit qu'elle, les cheveux emmêlés, certainement couverte de poussière rien digne d'une dame. Elle tenta de rassembler ses cheveux en une natte pour ne pas sembler trop débauchée.
"Pardonnez ma tenue Mylord mais je n'ai pas encore l'habitude d'avoir de la compagnie, je ferai plus attention à l'avenir pour ne pas que vous ayez une mauvaise opinion de moi." dit elle froidement, essayant de dissimuler une certaine honte quant à sa tenue.
L'homme souriait mais ne semblait pas plus à l'aise qu'elle de cet instant d'intimité, elle devait faire visiter le domaine à Lord Greytercel et elle entreprit de le faire de ce pas avant que la situation ne devienne trop embarassante.
"Nous pourrions faire le tour du domaine si vous le souhaitez, le verger est un peu plus haut, il n'est pas encore terminé mais nous avons déjà quelques beaux arbres fruitiers...Enfin si vous blessure n'est pas trop douloureuse." ajouta t-elle
Elle se redressa et prit la bride de son cheval.
"Les enfants des domestiques viennent souvent pêcher dans le coin, on pourra leur demander de vous faire une canne à pêche si vous voulez, ils sont très habiles de leurs mains." dit elle d'un ton dégagé.
Elle passa un des étriers par dessus la selle et monta en amazone pour ne pas faire plus inconvenante, elle se mit en selle, jambe gauche le long de l'animal et la jambe droite pliée le pied dans l'étrier rabattu, le cheval s'agita un peu mais elle le contenait avec douceur pour ne pas le brusquer. Elle se tenait encore plus droit à cause de sa posture et attendit que l'homme se rechausse.
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Re: ...
Eleanor aimait ses terres, ses gens et ses animaux, elle était fière de sa réussite humaine, les apparences étaient sauves pour toute personne extérieure au domaine. Le verger était vaste, quelques arbres et fleurs au stade de culture et d’autres qui fleurissaient grâce aux soins des jardiniers. Une serre était aménagée ou des arbres et des fleurs de pays orientaux étaient entreposés à l’abri du froid de ce pays. Des orangers, des dattiers, des roses d’Horis, du jasmin sauvage de Turquie, des citronniers, des banzaÏs et toutes sortes de fleurs et fruits exotiques inconnus pour la plupart des gens. Le parc à fraises lui aussi était sous serre pour permettre une floraison toute l’année, les fraises était un met délicat qui accompagnait fort bien le champagne français, bien qu’Eleanor ne consommait pas de denrée humaine par dégout, elle avait le sens de l’hospitalité et des convenances.
Elle mit pied à terre, essayant de ne pas se faire avoir de nouveau par le jeune homme, elle souriait à l’idée de mettre sa galanterie à l’épreuve mais elle n’attachait pas d’importance à la galanterie en général. Elle ne se pâmait pas comme une grue comme les autres femmes de la bonne société, elle laissa son cheval aux soins de ses gens en les regardant avec insistance, ils comprenaient très bien le regard de leur maîtresse, ils savaient que les chevaux ne devraient nullement être entravés. Elle avançait d’un pas vif vers les serres. L’homme sur ses talons marchait aussi vite qu’elle, elle jeta quelques œillades furtives pour s’assurer de sa présence puis elle gagna la porte de la serre principale.
Elle ouvrit la porte et une forte odeur de fleurs atteignit les narines d’Eleanor, un mélange de menthe, de jasmin et de rose. Elle laissa la porte ouverte pour que l’air frais piquent un peu les plantes de la serre et elle se retourna vers Lord Greytercel, il paraissait intéressé et stupéfait de voir tant de fleurs qu’on ne trouvait pas trop ici dût au climat hostile.
« Ne soyez pas si timide Milord, vous pourrez venir ici autant qu’il vous plaira, c’est un lieu calme ou j’aime parfois venir me reposer quand mes gens ont fini leur travail. Ils partent des serres et du verger aux alentours de 16 heures mais ils commencent tôt. »
L’homme la regardait interdit devant l’affirmation de la femme.
« Je ne suis pas un bourreau mon seigneur, mes gens ont besoin de repos et de passer du temps auprès de leur famille. Seuls les gens de maison ont des horaires décalées mais je leur offre beaucoup d’avantages pour combler leurs heures ingrates »
Eleanor sentait le malaise entre Lord Geytercel et elle, elle s’avança vers lui, retira son gant et posa délicatement sa main sur le bras de l’homme en signe d’amitié, il la dévisageait sûrement plein de curiosité ou autre chose qu’elle se refusait de lire en lui, elle sourit avant de retirer sa main pour ne pas le choquer davantage. Ce contact avait un peu gêné Eleanor qui accordait peu d’importance au contact physique, elle avait vécue si longtemps seule que toucher les gens n’était pas une chose simple, elle prenait sur elle pour y arriver et mettre l’homme à l’aise. Elle continua tant bien que mal la visite de la serre décrivant ci et là les fleurs, les arbres et les pays de provenance. Il s’était approcher d’elle et elle sentait sa présence derrière son dos, le souffle de la respiration de cet homme dans son cou manqua de la faire tressaillir mais elle fit comme ci rien n’était, elle ne bougeait pas pour ne pas être nez à nez avec l’homme. Elle attendrait simplement qu’il se déplace pour bouger à son tour.
Elle mit pied à terre, essayant de ne pas se faire avoir de nouveau par le jeune homme, elle souriait à l’idée de mettre sa galanterie à l’épreuve mais elle n’attachait pas d’importance à la galanterie en général. Elle ne se pâmait pas comme une grue comme les autres femmes de la bonne société, elle laissa son cheval aux soins de ses gens en les regardant avec insistance, ils comprenaient très bien le regard de leur maîtresse, ils savaient que les chevaux ne devraient nullement être entravés. Elle avançait d’un pas vif vers les serres. L’homme sur ses talons marchait aussi vite qu’elle, elle jeta quelques œillades furtives pour s’assurer de sa présence puis elle gagna la porte de la serre principale.
Elle ouvrit la porte et une forte odeur de fleurs atteignit les narines d’Eleanor, un mélange de menthe, de jasmin et de rose. Elle laissa la porte ouverte pour que l’air frais piquent un peu les plantes de la serre et elle se retourna vers Lord Greytercel, il paraissait intéressé et stupéfait de voir tant de fleurs qu’on ne trouvait pas trop ici dût au climat hostile.
« Ne soyez pas si timide Milord, vous pourrez venir ici autant qu’il vous plaira, c’est un lieu calme ou j’aime parfois venir me reposer quand mes gens ont fini leur travail. Ils partent des serres et du verger aux alentours de 16 heures mais ils commencent tôt. »
L’homme la regardait interdit devant l’affirmation de la femme.
« Je ne suis pas un bourreau mon seigneur, mes gens ont besoin de repos et de passer du temps auprès de leur famille. Seuls les gens de maison ont des horaires décalées mais je leur offre beaucoup d’avantages pour combler leurs heures ingrates »
Eleanor sentait le malaise entre Lord Geytercel et elle, elle s’avança vers lui, retira son gant et posa délicatement sa main sur le bras de l’homme en signe d’amitié, il la dévisageait sûrement plein de curiosité ou autre chose qu’elle se refusait de lire en lui, elle sourit avant de retirer sa main pour ne pas le choquer davantage. Ce contact avait un peu gêné Eleanor qui accordait peu d’importance au contact physique, elle avait vécue si longtemps seule que toucher les gens n’était pas une chose simple, elle prenait sur elle pour y arriver et mettre l’homme à l’aise. Elle continua tant bien que mal la visite de la serre décrivant ci et là les fleurs, les arbres et les pays de provenance. Il s’était approcher d’elle et elle sentait sa présence derrière son dos, le souffle de la respiration de cet homme dans son cou manqua de la faire tressaillir mais elle fit comme ci rien n’était, elle ne bougeait pas pour ne pas être nez à nez avec l’homme. Elle attendrait simplement qu’il se déplace pour bouger à son tour.
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Re: ...
La vampire sentait le parfum des fleurs, un bien être certain, un autre temps, un plaisir de sentir la nature offrir ses plus beaux présents et un bruit cinglant retenti…Eleanor ouvrit les yeux et se retourna prestement. L’homme venait de se gifler, il prétextait un moustique, elle riait intérieurement sachant que les moustiques n’étaient pas là en cette période de l’année et que dans la serre il était improbable d’en trouver un.
Avait-il été gêné comme elle l’avait été quelques secondes plus tôt ? Leur vie solitaire ne leur facilitait pas la tâche, les moments d’intimité étaient inconnus pour eux. Le contact aussi doux soit il avec d’autres gens les rendait maladroit et mal à l’aise. Pas de discussion, trop de vide à combler, trop de présence à supporter au point qu’aucun des deux ne savait comment agir. Il avait aimé les fleurs et les arbres qu’elle lui avait montrés, quand on est seul la nature fait office d’unique compagne.
Elle souriait devant cet homme qui avait inventé un excuse pour son mal être du moment, elle comprenait très bien qu’il ne savait plus comment faire, il semblait épuisé, il avait vécu trop de choses récemment pour pouvoir supporter l’intimité avec une autre personne qui plus est une femme. Elle fit un geste de la tête et l’invita à rentrer au manoir. Il ne parut pas s’offusquer de cette proposition, au contraire il paraissait soulagé. Une fois dehors, ils remontèrent en selle et se dirigèrent vers le manoir au pas. Le diable sur lequel était assise Eleanor semblait plus calme mais elle sentait son énergie bouillonner, elle lui caressa l’encolure en lui soufflant qu’ils repartiraient un peu plus tard dans un galop d’enfer. L’animal secoua la tête comme ci se qu’elle lui disait avait un sens à son oreille.
Devant la porte du manoir, elle se précipita pour mettre pied à terre et donner les rênes à un palefrenier.
« Veillez à ce qu’il est un mord plus souple et une selle plus légère s’il vous plaît, il ne supporte pas l’équipement de notre pays. »
Le palefrenier hocha la tête et s’inclina avant de saisir les rênes de l’autre cheval. Lord Greytercel semblait vraiment épuisé, Eleanor le regardait interrogative. Il s’approcha et tous deux entrèrent dans le manoir. James les attendait, Eleanor demanda à ce que le déjeuner soit servi dés que Lord Greytercel le souhaiterai, elle se retourna et lui dit :
« Veuillez m’accompagner, je vais vous montrer une pièce un peu spéciale avant que vous alliez vous reposer…enfin si vous avez besoin de vous allonger quelques instants. »
L’homme suivait Eleanor dans la maison qui lui était encore inconnu, ils longèrent un long couloir et une porte en chêne massif leur faisait face, la vampire poussa la porte et fit signe à Lord Greytercel d’entrer. De nombreuses étagères sur les murs ou étaient alignés divers livres et parchemins, une bibliothèque remplies de trésors qui venait des quatre coins du monde et d’anciens écrits que l’on ne connaissait l’existence qu’en mythe. Eleanor avait voyagé et elle avait ramené divers livres de chacun de ses voyages. La pièce était vaste et en son centre un petit bureau avec une lampe à huile, sur le côté un sofa en velours vert sombre pour les lectures en tout confort.
« Vous pourrez venir ici vous servir et lire ce que bon vous semble, certains livres sont très anciens et demandent beaucoup de soins mais vous le constaterez par vous-même, si vous appréciez la lecture je pense que vous trouverez ici toutes sortes de livres traitant de divers sujets. Sur ce je me retire dans mon bureau la pièce se trouve à l’autre bout du couloir, il n’y a qu’une seule porte, si vous avez besoin de quelque chose n’hésitez pas à venir me voir ou de voir avec James. »
Eleanor fit une révérence et sortit de la bibliothèque pour se changer puis traiter les affaires urgentes du jour.
Elle était dans son bureau et lisait les divers offres d’achats qui attendait sur son bureau, le courrier du jour et elle en profita pour demander à James que le couturier se dépêche à faire les costumes de Lord Greytercel.
« Je le payerai le double si il fini rapidement. Lord Greytercel ne peut pas rester avec quelques vêtements, que le couturier se hâte. »
James savait que sa maîtresse était exigeante mais qu’elle récompensait toujours le travail bien fait. Il aimait être au service d’Eleanor, elle ne faisait pas parti des riches qui maltraitent leurs domestiques, ni ne tentent de les payer moins avec plus de travail. Elle accordait des heures de repos à tous et payait bien, les domestiques pouvaient se nourrir comme ils le souhaitaient et se vêtir chez le couturier de la dame. Il avait eu peur pour elle lors de leur arrivée mais elle avait conquit les gens avec sa générosité et sa discrétion. Avant de partir il lui fît part d’un groupe de truands qui volaient les nobles au petit matin après les bals ou les soirées aux salles de jeux, il avait remarqué que sa maîtresse n’avait pas mangé depuis un certain temps et il s’en inquiétait. Eleanor le remercia d’un sourire qui en disait long sur ses intentions.
Avait-il été gêné comme elle l’avait été quelques secondes plus tôt ? Leur vie solitaire ne leur facilitait pas la tâche, les moments d’intimité étaient inconnus pour eux. Le contact aussi doux soit il avec d’autres gens les rendait maladroit et mal à l’aise. Pas de discussion, trop de vide à combler, trop de présence à supporter au point qu’aucun des deux ne savait comment agir. Il avait aimé les fleurs et les arbres qu’elle lui avait montrés, quand on est seul la nature fait office d’unique compagne.
Elle souriait devant cet homme qui avait inventé un excuse pour son mal être du moment, elle comprenait très bien qu’il ne savait plus comment faire, il semblait épuisé, il avait vécu trop de choses récemment pour pouvoir supporter l’intimité avec une autre personne qui plus est une femme. Elle fit un geste de la tête et l’invita à rentrer au manoir. Il ne parut pas s’offusquer de cette proposition, au contraire il paraissait soulagé. Une fois dehors, ils remontèrent en selle et se dirigèrent vers le manoir au pas. Le diable sur lequel était assise Eleanor semblait plus calme mais elle sentait son énergie bouillonner, elle lui caressa l’encolure en lui soufflant qu’ils repartiraient un peu plus tard dans un galop d’enfer. L’animal secoua la tête comme ci se qu’elle lui disait avait un sens à son oreille.
Devant la porte du manoir, elle se précipita pour mettre pied à terre et donner les rênes à un palefrenier.
« Veillez à ce qu’il est un mord plus souple et une selle plus légère s’il vous plaît, il ne supporte pas l’équipement de notre pays. »
Le palefrenier hocha la tête et s’inclina avant de saisir les rênes de l’autre cheval. Lord Greytercel semblait vraiment épuisé, Eleanor le regardait interrogative. Il s’approcha et tous deux entrèrent dans le manoir. James les attendait, Eleanor demanda à ce que le déjeuner soit servi dés que Lord Greytercel le souhaiterai, elle se retourna et lui dit :
« Veuillez m’accompagner, je vais vous montrer une pièce un peu spéciale avant que vous alliez vous reposer…enfin si vous avez besoin de vous allonger quelques instants. »
L’homme suivait Eleanor dans la maison qui lui était encore inconnu, ils longèrent un long couloir et une porte en chêne massif leur faisait face, la vampire poussa la porte et fit signe à Lord Greytercel d’entrer. De nombreuses étagères sur les murs ou étaient alignés divers livres et parchemins, une bibliothèque remplies de trésors qui venait des quatre coins du monde et d’anciens écrits que l’on ne connaissait l’existence qu’en mythe. Eleanor avait voyagé et elle avait ramené divers livres de chacun de ses voyages. La pièce était vaste et en son centre un petit bureau avec une lampe à huile, sur le côté un sofa en velours vert sombre pour les lectures en tout confort.
« Vous pourrez venir ici vous servir et lire ce que bon vous semble, certains livres sont très anciens et demandent beaucoup de soins mais vous le constaterez par vous-même, si vous appréciez la lecture je pense que vous trouverez ici toutes sortes de livres traitant de divers sujets. Sur ce je me retire dans mon bureau la pièce se trouve à l’autre bout du couloir, il n’y a qu’une seule porte, si vous avez besoin de quelque chose n’hésitez pas à venir me voir ou de voir avec James. »
Eleanor fit une révérence et sortit de la bibliothèque pour se changer puis traiter les affaires urgentes du jour.
Elle était dans son bureau et lisait les divers offres d’achats qui attendait sur son bureau, le courrier du jour et elle en profita pour demander à James que le couturier se dépêche à faire les costumes de Lord Greytercel.
« Je le payerai le double si il fini rapidement. Lord Greytercel ne peut pas rester avec quelques vêtements, que le couturier se hâte. »
James savait que sa maîtresse était exigeante mais qu’elle récompensait toujours le travail bien fait. Il aimait être au service d’Eleanor, elle ne faisait pas parti des riches qui maltraitent leurs domestiques, ni ne tentent de les payer moins avec plus de travail. Elle accordait des heures de repos à tous et payait bien, les domestiques pouvaient se nourrir comme ils le souhaitaient et se vêtir chez le couturier de la dame. Il avait eu peur pour elle lors de leur arrivée mais elle avait conquit les gens avec sa générosité et sa discrétion. Avant de partir il lui fît part d’un groupe de truands qui volaient les nobles au petit matin après les bals ou les soirées aux salles de jeux, il avait remarqué que sa maîtresse n’avait pas mangé depuis un certain temps et il s’en inquiétait. Eleanor le remercia d’un sourire qui en disait long sur ses intentions.
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Re: ...
Eleanor avait été chassé la nuit durant, elle avait surveillé les brigands qui détroussaient les pauvres gens et les avait suivi jusqu’à leur cachette afin de s’occuper d’eux d’ici quelques temps. Elle était rassasiée et prête à affronter quelques jours sans repas. Son visage avait reprit quelques couleurs discrètes, son teint de porcelaine était rosé au niveau des joues et ses yeux brillaient d’un éclat vigoureux. Elle avait fait attention à ne pas faire bruit, elle entrait et sortait pas la fenêtre lors de ses instants de chasse pour ne pas être aperçue.
Il était tôt ce matin là, le brouillard couvrait encore les terres et la rosée était fraîche, l’air était vivifiant et la nature s’éveillait à peine alors que les animaux sauvages repartaient se cacher dans l’ombre des forêts. Elle entra dans sa chambre par la fenêtre et prit un bain tiède en prenant soin d’y mettre de l’essence de rose et de thym, elle aimait se prélasser dans l’eau, elle se ressourçait dans le calme de sa chambre et songeait aux divers événements de la veille. Elle sorti de son bain, se sécha le corps avec une épaisse serviette puis elle enroula cette dernière autour de ses cheveux, elle se rendit à son armoire pour y prendre des vêtements un peu spéciaux, un pantalon ample de soie noir et une tunique chinoise verte brodée avec des petits motifs en fil d’or. Eleanor boutonna la tunique du haut de son cou à ses genoux, elle mit des petites ballerines noires et libera ses cheveux pour les sécher devant le feu avant de les nouer avec un ruban de soie noire.
Eleanor savait que Lord Greytercel était debout et qu’il était venu jusqu’à sa porte sans oser frapper, elle avait souri sentant son hésitation. Elle sorti de sa chambre et elle croisa James qui lui fit part que des caisses de livres étaient arrivées ainsi que de nombreuses pièces de collections, des vases et autres ornements de maison. Ne cherchant plus, elle demanda à James de mettre les caisses de livres dans la bibliothèque et elle s’y rendrait pour les ranger. Puis de mettre les objets de collections dans la pièce prévue à cet effet, elle s’en occuperait dans la journée.
Avant de se rendre à la bibliothèque, elle rendit visite à Kyle qui devait se rendre en Angleterre cherché la jument qui venait d’arriver du Maroc, le temps que les papiers officiels soient faits Kyle aurait le temps de se rendre sur place pour ramener la jeune pouliche. Elle lui donnait les instructions pour que la jument ne soit pas effrayée, il ne devait pas voyager autrement qu’avec un licol tout mord ou selle pourrait la perturber et il n’était pas question qu’elle soit paniquée à son arrivée au manoir.
Eleanor reprit le chemin de la bibliothèque sans oublier que le banquier devait passer la voir en milieu de journée pour parler finances. Elle parcourut la maison pensant à tout ce qu’elle devait faire aujourd’hui, elle entra dans la bibliothèque, se dirigeant vers les caisses elle ne vit pas immédiatement qu’elle n’était pas seule, elle prit les notes posées sur les caisses et ouvrit la première caisse, un sourire ravi aux lèvres puis elle senti une présence qui n’était ni James ni Rawen, elle se retourna et vit Lord Greytercel qui ne semblait pas oser bouger ni même respirer.
« Bien le bonjour Milord, excusez mon intrusion mais je ne savais pas que vous étiez là, je vais vous laisser lire tranquillement et revenir plus tard »
Elle était là au milieu de ces caisses habillée comme une cantonaise ses notes à la main et elle se sentait un peu gênée de ne pas avoir fait attention à cet homme discret mais qui n’aurait laissé aucune femme indifférente. Elle mordit sa lèvre inférieure et se dirigea vers la porte. Elle se sentait idiote de réagir ainsi mais elle ne voulait pas qu’il se sente dérangé au manoir et elle agissait comme ci il n’était pas là, quel sens ignoble de l’hospitalité et quel manque d’éducation. Elle était toujours sûre d’elle mais elle se mit à douter. Elle ne connaissait pas les émotions qui l’envahissaient, tout était si étranger pour elle et s’enticher d’un homme n’était pas dans ses habitudes.
Il était tôt ce matin là, le brouillard couvrait encore les terres et la rosée était fraîche, l’air était vivifiant et la nature s’éveillait à peine alors que les animaux sauvages repartaient se cacher dans l’ombre des forêts. Elle entra dans sa chambre par la fenêtre et prit un bain tiède en prenant soin d’y mettre de l’essence de rose et de thym, elle aimait se prélasser dans l’eau, elle se ressourçait dans le calme de sa chambre et songeait aux divers événements de la veille. Elle sorti de son bain, se sécha le corps avec une épaisse serviette puis elle enroula cette dernière autour de ses cheveux, elle se rendit à son armoire pour y prendre des vêtements un peu spéciaux, un pantalon ample de soie noir et une tunique chinoise verte brodée avec des petits motifs en fil d’or. Eleanor boutonna la tunique du haut de son cou à ses genoux, elle mit des petites ballerines noires et libera ses cheveux pour les sécher devant le feu avant de les nouer avec un ruban de soie noire.
Eleanor savait que Lord Greytercel était debout et qu’il était venu jusqu’à sa porte sans oser frapper, elle avait souri sentant son hésitation. Elle sorti de sa chambre et elle croisa James qui lui fit part que des caisses de livres étaient arrivées ainsi que de nombreuses pièces de collections, des vases et autres ornements de maison. Ne cherchant plus, elle demanda à James de mettre les caisses de livres dans la bibliothèque et elle s’y rendrait pour les ranger. Puis de mettre les objets de collections dans la pièce prévue à cet effet, elle s’en occuperait dans la journée.
Avant de se rendre à la bibliothèque, elle rendit visite à Kyle qui devait se rendre en Angleterre cherché la jument qui venait d’arriver du Maroc, le temps que les papiers officiels soient faits Kyle aurait le temps de se rendre sur place pour ramener la jeune pouliche. Elle lui donnait les instructions pour que la jument ne soit pas effrayée, il ne devait pas voyager autrement qu’avec un licol tout mord ou selle pourrait la perturber et il n’était pas question qu’elle soit paniquée à son arrivée au manoir.
Eleanor reprit le chemin de la bibliothèque sans oublier que le banquier devait passer la voir en milieu de journée pour parler finances. Elle parcourut la maison pensant à tout ce qu’elle devait faire aujourd’hui, elle entra dans la bibliothèque, se dirigeant vers les caisses elle ne vit pas immédiatement qu’elle n’était pas seule, elle prit les notes posées sur les caisses et ouvrit la première caisse, un sourire ravi aux lèvres puis elle senti une présence qui n’était ni James ni Rawen, elle se retourna et vit Lord Greytercel qui ne semblait pas oser bouger ni même respirer.
« Bien le bonjour Milord, excusez mon intrusion mais je ne savais pas que vous étiez là, je vais vous laisser lire tranquillement et revenir plus tard »
Elle était là au milieu de ces caisses habillée comme une cantonaise ses notes à la main et elle se sentait un peu gênée de ne pas avoir fait attention à cet homme discret mais qui n’aurait laissé aucune femme indifférente. Elle mordit sa lèvre inférieure et se dirigea vers la porte. Elle se sentait idiote de réagir ainsi mais elle ne voulait pas qu’il se sente dérangé au manoir et elle agissait comme ci il n’était pas là, quel sens ignoble de l’hospitalité et quel manque d’éducation. Elle était toujours sûre d’elle mais elle se mit à douter. Elle ne connaissait pas les émotions qui l’envahissaient, tout était si étranger pour elle et s’enticher d’un homme n’était pas dans ses habitudes.
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Eleanor, surprise qu’un étranger vienne chez elle, était sur ses gardes. Elle attendit quelques minutes et tendit l’oreille. Elle avait compris qu’un danger planait au dessus de sa tête, elle s’habilla et suivit discrètement Lord Greytercel.
Son habilité à se cacher lui était d’un grand secours pour espionner discrètement les gens, elle assista de loin à la réunion puis elle vit les hommes sortir. Elle bouillonnait intérieurement que son secret ne manqua de peu d’être révélé. Lorsqu’elle vit Olivier quitter les lieux elle sorti de sa cachette pour faire face aux deux hommes.
« Messieurs bien le bonjour… »
Les deux hommes la dévisageaient avec inquiétude, l’homme de foi prit sa croix dans la main ce qui fit sourire la vampire, elle dévoila ses canines brillantes pour le dissuader.
« Je ne ferai pas cela à votre place, vos idoles n’ont aucun pouvoir sur moi et vous le savez très bien, je ne pense pas avoir le besoin de me présenter. Il semblerait que vous sachiez très bien qui je suis »
L’homme de foi fit un signe de la tête alors que son compagnon restait figé comme une statue d’albâtre.
« Je déconseille fortement, à vous ou à vos amis, d’informer Lord Greytercel de ma nature…dans le cas contraire vous ne vivrez pas assez longtemps pour dire la prochaine messe. »
Eleanor avait les yeux d’un noir abyssal, elle était menaçante comme jamais elle ne l’avait été depuis des décennies. Elle se plaça derrière les deux hommes à une vitesse fulgurante pour leur prouver qu’elle n’avait pas prononcé des mots en l’air, les deux hommes firent un bond de peur et l’homme de foi prit la parole.
« Madame, si vous me permettez, nous ne dirons rien sur votre nature à Olivier Greytercel, il va de soi que nous sommes rassuré de votre présence à ses côtés…quel personne pourrait le protéger mieux que vous ? »
Eleanor se calma et ses yeux redevinrent d’un vert émeraude, elle émit un son rauque en signe d’approbation puis se remit face aux deux hommes. Elle se tapota les lèvres avec son indexe et dit :
« Homme d’Eglise n’oubliez pas les mots que vous venez de prononcer, jamais je ne devrais être le sujet d’une de vos discussions, vous connaissez mon histoire et ma cruauté. Je n’ai, pour le moment, attaqué que des malfrats et pris sous ma coupe bon nombre de gens qui ignorent tout de moi, vous les mettriez en péril si mon secret venait à ce savoir. »
Eleanor afficha un sourire plus amical cette fois ci et elle fixa son regard sur le compagnon du religieux…
« Vous pouvez respirer monsieur, je ne vous dévorerai pas…pour le moment du moins, il ne tient qu’à vous de conserver votre vie. »
L’homme reprit quelques couleurs mais ne semblait pas rassuré pour autant, il mit sa main sur la garde de son épée par reflexe mais la vampire grogna et il renonça à la laisser posée.
« Tant que Lord Greytercel ignore qui je suis il sera en sécurité, dans le cas contraire je ne pourrais pas rester ici et il sera à la merci de ses ennemis, ne l’oubliez pas…ma demeure est un lieu sûr ou personne ne peut entrer sans que je ne le sache, personne ne peut avoir des pensées malhonnêtes sans que je les devine avant, le pacte est simple messieurs…votre silence contre ma protection. »
Les deux hommes hochèrent la tête et Eleanor fit demi tour et disparut aussi vite qu’elle était apparut. Elle fila à toutes vitesses au domaine pour y attendre Lord Greytercel, elle connaissait le danger qui le guettait mais elle ferait barrage, son secret bien gardé elle pourrait protéger cet homme sorti de nulle part…
Pourquoi le protéger ? Pourquoi vouloir le garder en vie ? Pourquoi souhaitait-elle tant qu’il vive ? Eleanor n’en savait rien mais elle arriva au manoir avant de connaitre les réponses, elle se rendit à l’écurie et sorti l’étalon, elle ne prit ni le temps de le seller ni le temps de l’harnacher, elle sauta sur son dos et se rua vers l’extérieur au grand galop. Elle avait besoin du contact sauvage de l’animal pour calmer ses pensées et ses…inquiétudes sur ses sentiments pour peu qu’elle soit capable d'en avoir…
Son habilité à se cacher lui était d’un grand secours pour espionner discrètement les gens, elle assista de loin à la réunion puis elle vit les hommes sortir. Elle bouillonnait intérieurement que son secret ne manqua de peu d’être révélé. Lorsqu’elle vit Olivier quitter les lieux elle sorti de sa cachette pour faire face aux deux hommes.
« Messieurs bien le bonjour… »
Les deux hommes la dévisageaient avec inquiétude, l’homme de foi prit sa croix dans la main ce qui fit sourire la vampire, elle dévoila ses canines brillantes pour le dissuader.
« Je ne ferai pas cela à votre place, vos idoles n’ont aucun pouvoir sur moi et vous le savez très bien, je ne pense pas avoir le besoin de me présenter. Il semblerait que vous sachiez très bien qui je suis »
L’homme de foi fit un signe de la tête alors que son compagnon restait figé comme une statue d’albâtre.
« Je déconseille fortement, à vous ou à vos amis, d’informer Lord Greytercel de ma nature…dans le cas contraire vous ne vivrez pas assez longtemps pour dire la prochaine messe. »
Eleanor avait les yeux d’un noir abyssal, elle était menaçante comme jamais elle ne l’avait été depuis des décennies. Elle se plaça derrière les deux hommes à une vitesse fulgurante pour leur prouver qu’elle n’avait pas prononcé des mots en l’air, les deux hommes firent un bond de peur et l’homme de foi prit la parole.
« Madame, si vous me permettez, nous ne dirons rien sur votre nature à Olivier Greytercel, il va de soi que nous sommes rassuré de votre présence à ses côtés…quel personne pourrait le protéger mieux que vous ? »
Eleanor se calma et ses yeux redevinrent d’un vert émeraude, elle émit un son rauque en signe d’approbation puis se remit face aux deux hommes. Elle se tapota les lèvres avec son indexe et dit :
« Homme d’Eglise n’oubliez pas les mots que vous venez de prononcer, jamais je ne devrais être le sujet d’une de vos discussions, vous connaissez mon histoire et ma cruauté. Je n’ai, pour le moment, attaqué que des malfrats et pris sous ma coupe bon nombre de gens qui ignorent tout de moi, vous les mettriez en péril si mon secret venait à ce savoir. »
Eleanor afficha un sourire plus amical cette fois ci et elle fixa son regard sur le compagnon du religieux…
« Vous pouvez respirer monsieur, je ne vous dévorerai pas…pour le moment du moins, il ne tient qu’à vous de conserver votre vie. »
L’homme reprit quelques couleurs mais ne semblait pas rassuré pour autant, il mit sa main sur la garde de son épée par reflexe mais la vampire grogna et il renonça à la laisser posée.
« Tant que Lord Greytercel ignore qui je suis il sera en sécurité, dans le cas contraire je ne pourrais pas rester ici et il sera à la merci de ses ennemis, ne l’oubliez pas…ma demeure est un lieu sûr ou personne ne peut entrer sans que je ne le sache, personne ne peut avoir des pensées malhonnêtes sans que je les devine avant, le pacte est simple messieurs…votre silence contre ma protection. »
Les deux hommes hochèrent la tête et Eleanor fit demi tour et disparut aussi vite qu’elle était apparut. Elle fila à toutes vitesses au domaine pour y attendre Lord Greytercel, elle connaissait le danger qui le guettait mais elle ferait barrage, son secret bien gardé elle pourrait protéger cet homme sorti de nulle part…
Pourquoi le protéger ? Pourquoi vouloir le garder en vie ? Pourquoi souhaitait-elle tant qu’il vive ? Eleanor n’en savait rien mais elle arriva au manoir avant de connaitre les réponses, elle se rendit à l’écurie et sorti l’étalon, elle ne prit ni le temps de le seller ni le temps de l’harnacher, elle sauta sur son dos et se rua vers l’extérieur au grand galop. Elle avait besoin du contact sauvage de l’animal pour calmer ses pensées et ses…inquiétudes sur ses sentiments pour peu qu’elle soit capable d'en avoir…
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